Ces dernières heures, Trump a déclaré que Microsoft était effectivement impliqué dans les négociations pour acheter TikTok : peu avant, Trump lui-même avait nié l’implication d’Oracle et de Microsoft, que NPR avait mentionnée au cours du week-end. Le président américain a déclaré qu’il accueillerait favorablement une « guerre des enchères » afin d’obtenir la meilleure offre, et qu’il y avait plusieurs entreprises intéressées.

Comme nous le savons, l’administration américaine tente de bloquer TikTok, ou du moins ses liens avec la Chine, depuis des années maintenant – en fait, le premier président à avoir déclenché le processus a été Trump lui-même au cours de son premier mandat. Son successeur Biden, dans ses derniers jours à la Maison Blanche, a mis en œuvre l’interdiction, qui n’a toutefois duré que quelques heures, car un décret de Trump a accordé une prolongation de 75 jours.

Pendant ce temps, il faudra trouver une solution qui satisfasse à la fois ByteDance, qui a exprimé à plusieurs reprises son opposition à la vente de la plateforme (tout en allant frapper à la porte de Microsoft en 2020, puis à celle d’Oracle, pour évaluer un éventuel partenariat ou une acquisition), et Trump, et bien sûr les éventuels acheteurs ou partenaires.

Parmi les entreprises potentiellement intéressées, on trouve non seulement des géants de la technologie bien établis, mais aussi des start-ups et des entreprises plus jeunes, dont Perplexity AI. L’entreprise américaine, dont le principal produit est un moteur de recherche basé sur l’intelligence artificielle générative, a fait ces dernières heures sa proposition publique : elle formerait une nouvelle société holding appelée NewCo qui se lancerait dans une introduction en bourse de 300 milliards de dollars avec le gouvernement américain lui-même en tant que participant à 50-50.

Il s’agirait essentiellement d’une fusion plutôt que d’une prise de contrôle, financée pour moitié par le gouvernement, qui détiendrait alors 50 % des actions de l’entreprise. Toutefois, la condition est que le gouvernement n’ait pas de droit de vote ni de siège au conseil d’administration. Ce plan est également connu de Trump : il l’a expressément mentionné dans une déclaration publique ces derniers jours.

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